Tokitsukaze démissionne après avoir enfreint les règles COVID
L’Association japonaise de sumo (NSK) a imposé lundi la deuxième sanction la plus sévère au maître d’écurie Tokitsukaze, recommandant qu’il se retire pour avoir violé les protocoles de coronavirus lorsqu’il a effectué des sorties non urgentes et non essentielles pendant le précédent basho.
L’oyakata de 47 ans a enfreint les règles lors du tournoi de janvier en se rendant dans un salon de mah-jong ce qui consiste en une violation des directives explicites visant à réduire les risques d’infection. C’était sa deuxième infraction après avoir été surpris en train de jouer au golf dans la préfecture de Miyagi en septembre, une violation qui lui a coûté une rétrogradation de deux rangs.
Le comité de conformité de l’association avait ouvert une enquête à la suite d’une audition. Après l’enquête, la procédure consiste à remettre les recommandations au conseil d’administration, qui tient une réunion pour décider d’une sanction appropriée.
Le conseil d’administration de la NSK a également décidé lors de la session extraordinaire que l’entraîneur Magaki reprendrait l’écurie Tokitsukaze dans le quartier Sumida de Tokyo, où vivent des lutteurs comme l’ozeki Shodai.
Tokitsukaze, de son vrai nom Masahiro Sakamoto, acceptera la punition, la deuxième plus sévère après le renvoi punitif.
Selon les responsables du sumo, il avait anticipé sa démission avant même que la NSK ne prononce sa punition.