Le système des promotions pour devenir yokozuna et ôzeki est parfois complexe et les conditions nécessaires pour être promu sont multiples. Explications.
Les conditions de promotion pour devenir ôzeki sont théoriquement les suivantes :
Cette règle a évolué dans le temps : il y a 20 ans, il fallait seulement 30 victoires. Dans la pratique, c’est la NSK qui annonce le point de départ de ce cycle (ôzeki-tori) et annonce les promotions.
Promotion de Kotoshogiku au rang d’ôzeki
Les conditions de promotion pour devenir yokozuna sont théoriquement les suivantes :
La notion de « performance équivalente » est très floue, mais il semblerait qu’il faudrait y adjoindre en plus un résultat de 13 victoires minimum sur le dernier hon-basho.
Dans la pratique, c’est un conseil séparé de la NSK, le Yokozuna Shingi Iinkai ou Conseil de délibération des yokozuna, qui est chargé d’étudier les promotions, d’annoncer le point de départ du cycle de promotion (tsuna-tori) et d’annoncer les promotions. Ce conseil est composé de membre du bureau de la NSK mais aussi de personnalités de la société civile non liées à la NSK. Plus que les résultats, c’est l’attitude du lutteur qui est prise en compte et son aptitude à devenir un modèle et le représentant public de l’Ozumo, le sumo professionnel.
Toutes les conditions ci-dessus ne sont souvent qu’un point de repère pour les lutteurs. Les promotions, même si elles correspondent la plupart du temps à une réelle position du lutteur dans le classement, ne sont accordées qu’avec parcimonie, surtout ces dernières années. On a vu beaucoup de rikishi qui avaient souscrit aux conditions requises mais qui n’ont pas été promus, que ce soit pour le grade d’ôzeki ou pour le titre de yokozuna.
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