Les basho
Le dohyô
Les Jungyô
L’organisation des plannings
Le dohyô
Le dohyô est l’aire où se déroulent tous les combats : une plate-forme d’environ 6 m de côté et de 60 cm de haut, tout en argile tassée. Sur la plate-forme est dessiné un grand cercle de 4,55 m de diamètre avec des petites bottes de paille de riz cylindriques à moitié enterrées dans le sol d’argile. Au milieu, deux lignes blanches ont été tracées pour positionner l’emplacement de départ des lutteurs : ce sont les shikiri sen.
De chaque côté de la plate-forme, quelques marches renforcées de paille permettent d’y accéder. À deux des coins, est posé un petit panier d’osier plein de sel et à terre, un seau en bois. Au-dessus du dohyô, est suspendu un grand toit en bois de facture traditionnelle, à l’intérieur duquel sont positionnés les éclairages. À chaque coin du toit est suspendu un grand pompon de couleur : vert et rouge côté Est, noir et blanc côté Ouest (shihon bashira). Car le dohyô est orienté selon les points cardinaux, selon les pratiques shintoïstes qui ont guidé la plupart des règles et des coutumes du monde du sumo. Un prêtre shinto a béni cette aire, et il est considéré comme terre sacrée. Les femmes ne peuvent pas monter sur un dohyô.
Cérémonie d’inauguration du dohyô
Le toit était auparavant un vrai toit, du temps où les combats étaient organisés à l’extérieur, soutenus par des piliers en bois aux quatre coins. À l’apparition de la télévision en direct, dans les années 70, les piliers en bois ont disparu, remplacés par les fameux pompons.
L’entretien du dohyô est très important, à partir du rang makuuchi la surface de combat est balayée systématiquement entre chaque affrontement par le personnel qui assiste les lutteurs. Les rikishi eux, lancent une bonne poignée de sel pour purifier l’espace. Cette croyance est également issue de la religion shintoïste. Le dohyô est détruit après chaque tournoi pour être reconstruit à neuf peu de temps avant le prochain basho par les yobidashi.
Vidéo : la construction du dohyo