Le sumo est bien mal connu chez nous, mais saviez-vous qu’un athlète français représente notre pays à l’international dans les championnats de sumo amateur ? Son nom est Jean-Philippe Cabral, le seul français actuel à combattre sur un dohyô! Le championnat de Milan vient à peine de s’achever et Jean-Philippe termine à la seconde place, un bien beau résultat ! Tout juste de retour à Marseille où il travaille à la sécurité civile urbaine de la ville qu’il a accepté de répondre à nos questions pour nous livrer un avis éclairé sur le microcosme qu’est le sumo amateur.
Tout d’abord, bravo pour cette seconde place au tournoi, comment s’est passée cette compétition ?
Jean-Philippe Cabral : Je vous remercie. Concernant la compétition, j’ai combattu dans la catégorie des moins de 115 kg et en toutes catégories (Open catégorie). Chez les moins de 115 kg, j’ai dû batailler ferme pour me hisser jusqu’en finale en effectuant beaucoup de combats contre des adversaires valeureux et bien plus jeunes que moi.
J’ai gagné mon premier combat et cela m’a mis en confiance pour les autres. Après être sorti des poules, je me suis hissé jusqu’à la finale où je me suis incliné contre un lutteur italien. Les combats sont en élimination directe, on n’a pas le droit à l’erreur.
J’ai bien su gérer mon stress durant la compétition. Je pense que cela a été la clé pour atteindre la finale et terminer sur le podium. En toutes catégories, je suis sorti des poules éliminatoires et je me suis incliné au tour suivant contre Dan Kalbfleich, un lutteur américain de Los Angeles, 12 fois champions des États-Unis et pesant 170 kilos.
En quoi diffèrent les règles en sumo amateur par rapport au sumo professionnel ?
Jean-Philippe Cabral : Tout d’abord, il y a des catégories de poids et les femmes peuvent y combattre. Chez les seniors, il existe trois catégories : moins de 85 kg, moins de 115 kg, plus de 115 kg et la dite : toutes catégories (open).
Chez les dames, c’est pareil. Les catégories de poids sont : moins de 65 kg, moins de 80 kg, plus de 80 kg et enfin les toutes catégories (Open).
Les règles sont identiques que dans l’Ôzumô à ma connaissance. Le cercle de lutte est de même diamètre , etc.
L’absence de catégorie de poids dans l’ôzumo est ce qui ajoute de la beauté à certaines victoires ; aimeriez-vous que ça en soit de même en amateur ?
Jean-Philippe Cabral : C’est un peu le cas en amateurs car il existe la catégorie Open (toutes catégories). Il est possible pour un lutteur léger d’y combattre un très lourd.
Dans mon cas, il m’est arrivé de lutter contre des colosses pesant de 130 kg jusqu’à 170 kilos. C’est toujours un grand moment d’émotion que de faire face à ce type de lutteur qui va vous charger de toute sa puissance mais le combat n’est pas perdu pour autant, c’est ce qui fait la beauté du sumô.
Le gabarit ne fait pas tout. La technique, l’agilité, la vitesse et savoir garder son sang-froid sont des armes qui peuvent vous permettre de terrasser une montagne humaine.
Comme disait le célèbre yokozuna Wakanohana I, je le cite : “En sumô, il arrive souvent qu’un petit en maîtrise un grand, c’est là que le sumô atteint son paroxysme”.
Par contre les prises interdites restent-elles les mêmes ?
Jean-Philippe Cabral : Oui elles restent les mêmes, à savoir :
Je crois qu’il n’y a pas autant de cérémonies qu’en ôzumo, comment se déroule un combat ?
Jean-Philippe Cabral : Oui en effet, il n’y a pas de cérémonies du type : dohyô-iri par exemple, de lancé de sel, de port de kesho-mawashi ou encore de shiko avant de combattre. Nous ne buvons pas non plus la fameuse chikara-mizu ( eau de la force ).
Mais comme dans l’Ôzumô, les lutteurs sont appelés à lutter, se présentent sur le dohyô soit du côté Est soit du côté Ouest comme le veut la tradition. Nous sommes annoncés par notre nom et notre nationalité. Ensuite nous effectuons le salut devant le dohyô et encore en entrant dans le cercle de lutte, puis nous nous inclinons devant le gyôji et enfin devant notre adversaire. Nous effectuons le nirami-ai, le shikiri.
Nous écoutons les injonctions du gyôji (arbitre ) et nous nous préparons au tachi-ai (ce dernier étant le moment où les deux lutteurs se fixent droit dans les yeux en se concentrant pour l’assaut, collision frontale entre les deux lutteurs en premier puis lutte dans le cercle).
Lors des tournois amateurs, le dohyô est constitué d’un revêtement en plastique, est-ce un avantage ou un inconvénient par rapport au dohyô traditionnel en terre battue que l’on trouve au Japon dans les tournois professionnels ?
Jean-Philippe Cabral : Pour moi, ce n’est pas un problème. Certes, un dohyô en plastique possède moins de prestance qu’un traditionnel mais ils sont très bien fait et beaucoup plus pratique à mettre en place lors des tournois amateurs internationaux comme celui de Milan par exemple. Nous ne pouvons pas égaler le savoir-faire des yobidashi qui travaillent et étudient des années pour construire un dohyô traditionnel. C’est une véritable œuvre d’art.
J’ai combattu en Estonie par exemple sous la direction de Kairii Kur (championne du monde 1999) et le dohyô plastifié était de très bonne qualité tout comme celui de Milan où il y en avait deux. Le premier pour combattre et le second pour s’échauffer. Les organisateurs milanais (dont Fausto Gobbi) ont tout mis en œuvre pour satisfaire les combattants. L’organisation était comme à chaque fois parfaite. Une vraie réussite.
Pour les compétitions internationales, chacun vient avec son mawashi fait “maison” ou vous en avez un réglementaire ?
Jean-Philippe Cabral : Le mawashi (ceinture de lutte) doit être réglementaire. C’est le cas pour tous les participants. Le mien par exemple vient du Japon (Tôkyô). Il est de couleur noire et il a une valeur sentimentale car c’est un ami qui m’en a fait cadeau. J’en avais un autre avant que j’ai offert en Estonie à l’école de sumô amateur, la KF / Sumoschool . Une façon de les remercier parce qu’il m’avait demandé de combattre pour les couleurs du club. J’en fus très touché et honoré.
Comment se prépare t-on pour une telle compétition ? Vous suivez un régime particulier ?
Jean-Philippe Cabral : Physiquement, il faut être solide et mentalement aussi.
Six mois avant un tournoi important où je sais que le niveau va être largement supérieur au mien et que je vais devoir faire face à de véritables champions confirmés (champions nationaux, d’Europe ou monde), je pratique au quotidien les exercices de bases comme un lutteur japonais. J’effectue 300 chicot, du suri-ashi, du teppô (avec l’aide d’un sac de frappe ancré au sol), des pompes et du gainage. Je fais aussi beaucoup de sprints pour être explosif au démarrage et essayer de prendre l’ascendant lors de la collision frontale (tachi-ai).
Mon point faible étant l’exercice du matoir. J’ai combattu en moins de 85 kg longtemps, mais je me suis lassé des régimes pour être au poids, j’ai donc décidé de monter en moins de 115 kg. Mon poids de corps a atteint les 100 kilos pour 1m73. Je me sens à l’aise car je ne suis pas gras mais plutôt athlétique. Cette prise de poids est due à l’entraînement (keiko ) et à l’augmentation de ma masse musculaire.
Pour le côté mental, j’ai eu la chance d’avoir des professeurs en lutte ou en karaté qui ont su m’inculquer les bases, à savoir être assidu dans son programme d’entraînement physique ou technique pour être moins stressé le jour J et aborder la compétition au mieux.
Comment faire pour s’entraîner à haut niveau lorsqu’on est le seul en France à participer à des tournois internationaux ? Allez-vous à l’étranger ?
Jean-Philippe Cabral : Dans le passé, il y a eu d’autres lutteurs de sumô français chevronnés qui ont combattu avec brio. Dans les années 90 et années 2000 aussi. J’en profite pour leur tirer mon chapeau et les saluer humblement car je sais ô combien c’est difficile !
J’ai pratiqué durant des années la lutte gréco-romaine et la lutte libre. J’y ai aussi combattu en compétition à un niveau régional. Cela m’a permis de mieux m’adapter au sumô car il y a quelques similitudes notamment dans le corps à corps. Je pratique le karaté aussi au sein de mon club à Marseille (à l’Académie provençale de karaté) où j’ai la chance d’avoir comme professeur et ami, Patrice Silvani (3ème Dan) qui me fait travailler les techniques suivantes : Tsukidashi, Tsukitaoshi, Tsuppari et Oshidashi.
J’en profite pour le remercier ainsi que mon premier professeur de karaté et ami, l’ancien multiple champion de France et vainqueur de la coupe du monde, Paul Giacinti qui me suit toujours et me conseille en me faisant partager son expérience du combat à haut niveau. C’est lui qui a fait de moi un combattant car quand j’ai commencé les arts martiaux, j’étais plutôt timoré. C’est une force pour moi de les avoir à mes côtés.
Je m’entraîne aussi à l’étranger où j’ai porté ouverte comme on dit, au sein du Judo Club Milano, à Milan en Italie. Sous la direction de Fausto Gobbi (4 fois champion d’Italie de Judo et médaillé d’argent aux jeux européens de sumô). Il est vraiment excellent dans l’enseignement, possédant un bagage technique important, il me conseille et me fait progresser en yotsu-sumô (sumô avec prise sur la ceinture). Grâce à lui, j’ai pu effectuer une longue série de moshiai-keiko (spamming) avec Dan Kalbfleich. Le champion américain m’a bien entraîné et conseillé notamment sur l’aspect tactique et technique. Ce fut très instructif.
J’ai eu l’honneur aussi d’être entraîné par Kairi Kuur qui fut championne du monde en 1999. Kairi m’a permis de découvrir l’Estonie et ses vaillants lutteurs. Elle m’a coaché durant mes deux séjours là-bas à l’entraînement au sein de la KF /sumoschool et en compétition contre des champions Estoniens, mais aussi d’autres pays baltes et scandinaves. J’ai beaucoup appris grâce à eux et j’en profite pour les remercier via cette interview, je leur dois beaucoup.
Selon vous qu’est-ce qui vous a manqué pour ne pas être à la première place ?
Jean-Philippe Cabral : Un peu plus de concentration, j’avais déjà beaucoup combattu et laissé beaucoup d’énergie. De plus mon adversaire s’est montré meilleur que moi, notamment au tachi-ai (collision entre les deux lutteurs). Il a bien verrouillé le combat et malgré quelques manœuvres dans le cercle pour déjouer sa poussée, je me suis trop redressé et j’ai fini par être expulsé par la technique sur Oshidashi.
Il mérite sa victoire sans contestation aucune. Il a été le meilleur durant cette finale. Bravo à lui et son entraîneur. C’est ce que je lui ai dit après notre combat et je le réitère ici dans mes propos.
Les tournois de sumô amateur ne sont pas du tout médiatisés en France ; en est-il de même à l’étranger ?
Jean-Philippe Cabral : A l’étranger si, notamment dans les pays où les luttes olympiques et traditionnelles sont considérées comme des sports nationaux. Je pense au pays de l’Est comme la Bulgarie, la Russie, la Mongolie mais aussi aux États-Unis. Le niveau de ces nations est très élevé.
Le sumo sport olympique, un grand pas en avant pour sa démocratisation ?
Jean-Philippe Cabral : Peut être, mais il y a très peu de chance que cela aboutisse un jour, du moins, c’est mon avis. Le karaté n’y parvient toujours pas et pourtant, il est pratiqué dans le monde entier. Ce sera difficile pour le sumô amateur.
Finalement, comment en êtes-vous venu à faire du sumo, et pourquoi le sumo et pas une autre discipline comme le judo ?
Jean-Philippe Cabral : J’ai entendu parler du sumô au dojô, on m’avait dit que les lutteurs étaient d’incroyables athlètes et que l’entraînement au Japon était très difficile. Cela a éveillé ma curiosité et je m’y suis intéressé notamment en lisant le magazine Karaté Bushido qui consacrait de temps en temps des articles sur le sujet. Puis en regardant la chaîne : Eurosport. C’était l’époque des Akebono, Konishiki (en fin de carrière), Musashimaru, Takanohana II et Wakanohana III.
Mais je suis vraiment devenu fan en lisant la biographie de l’ancien ôzeki Kirishima (lire l’interview de la traductice). Ensuite avec Internet, tout naturellement avec des sites comme le vôtre (dont je salue le travail remarquable) ou Info-sumo.net et maintenant sur Kombat Sport.
C’est une chance en France d’avoir ces médias (presse, web, tv) pour parler de certaines disciplines mal connues, comme le sumô par exemple. J’en profite pour tous vous remercier.
Pratiquer le sumo reste très marginal en France avec seulement un club à Paris et il y a peu de lutteurs français en tournoi international. A votre avis qu’est-ce qui manque en France pour voir d’autres lutteurs suivre votre exemple ?
Jean-Philippe Cabral : En France, le sumô est une galaxie encore peu connue et peu médiatisée. Et puis, on ne gagne rien en sumô.
Je suis un passionné d’arts martiaux. Je n’ai pas de sponsor, je ne gagne pas d’argent. Peu de gens savent que je combats depuis 2007 (8 tournois internationaux) dans cette discipline. Les gros frais sont à ma charge (billets d’avion, de train etc..).
Il faut vraiment être un passionné pour tenir le rythme, c’est mon cas (et ma force).
Une Fédération Française de Sumô serait-elle nécessaire ?
Pour l’instant non. Ce type de lutte traditionnelle est trop peu connue en France et elle est affiliée à la fédération de judô, si mes souvenirs sont bons.
De plus en plus de lutteurs étrangers, notamment en Europe de l’est, viennent faire carrière au Japon, pourquoi n’y a-t-il jamais eu de français jusqu’à maintenant alors que nous sommes très doués en judo ?
Jean-Philippe Cabral : Il faut commencer très jeune, vers 14 ou 15 ans environ. Partir de France pour intégrer le sumô professionnel au Japon et être accepté par un maître (oyakata), sans parler, ni écrire la langue et tenir la cadence des entraînements est très difficile.
Beaucoup de Japonais ne tiennent pas le rythme ou ne veulent pas devenir sumô car c’est un monde à part même si c’est dans leur culture, le sport national nippon. Trop difficile, trop spartiate etc…
Le sumô, ses coutumes, son histoire, la barrière de la langue, se retrouver seul sans ses parents à 15 ans au Japon me parait difficile. De plus pas mal de ces étrangers aspirent à une vie meilleure (pauvreté, etc.) en quittant leur pays natal. C’est une motivation supplémentaire.
Une carrière professionnelle au Japon vous a-t-elle jamais tenté ?
Jean-Philippe Cabral : J’ai commencé tard en 2007, j’ai 41 ans aujourd’hui mais je suis fier de ma carrière amateur.
Que diriez-vous à des jeunes qui seraient tentés par le sumo ?
Jean-Philippe Cabral : Le sumô, c’est fantastique ! Mais il n’existe malheureusement que très peu de structures en France pour le pratiquer.
Et à ceux pour qui c’est juste un sport d’obèses aux cheveux gominés ? 🙂
Jean-Philippe Cabral : Je leur dirais qu’ils se trompent. Les rikishi au Japon sont de grands athlètes qui possèdent une condition physique incroyable. La technique du sumô est fine et subtile et que cet art était pratiqué dans le passé par les samurais (Kamakura) pour les préparer au combat. Ça faisait partie de leur préparation.
De plus outre le gigantisme des lutteurs, il y a beaucoup de choses autour du sumô qui sont incroyablement raffinées comme l’art de la coiffure (Tokoyama), la construction du dohyô qui se fait sans aucune machine et demande un véritable savoir-faire.
Sinon, est-ce que vous suivez ardemment les tournois de sumo au Japon ?
Jean-Philippe Cabral : Oui, je n’en manque pas un seul !
Hakuhô est-il un dieu vivant pour vous ? 😉
Jean-Philippe Cabral : Non, je n’adule personne. Hakuhô est un immense champion qui représente bien le sumô. Très athlétique, très humble, très technique, très digne.
Un lutteur (ou ex) que vous aimez en particulier ?
Jean-Philippe Cabral : Kirishima dans le passé, sinon de nos jours, Kyokutenhô.
Une anecdote marquante que vous souhaitez partager ?
Jean-Philippe Cabral : Pas spécialement, mais avec du recul, je suis heureux d’avoir l’amitié et le respect de beaucoup de champions dans le circuit amateur et d’avoir combattu des grands champions (Europe, vices champions du monde, champions nationaux) dans les catégories des moins de 85 kg et moins de 115 kg et de m’être aligné en toutes catégories (Open) contre des colosses pesant de 130 à 170 kilos.
C’est une grande fierté avec le recul, bien plus encore que d’être finaliste à Milan cette année.
Votre prochaine compétition est prévue pour quand ?
Jean-Philippe Cabral : L’année prochaine sans doute. J’ai reçu une belle proposition de l’étranger mais chut ! Il est encore trop tôt pour en parler…
Un mot pour la fin ?
Jean-Philippe Cabral : Oui quelques remerciements si vous me le permettez. Merci d’abord à vous Dosukoi pour cet entretien, puis à mes amis et professeurs, Patrice Silvani, Paul Giacinti, Fausto Gobbi, Kairi Kuur, Dan Kalbfleich, le Judo Club Milano, la KF Sumo-school en Estonie.
Merci beaucoup Jean-Philippe pour cette interview et encore bravo pour vos résultats. Nous vous souhaitons bonne chance pour les prochains tournois !
Fausto Emilio Gobbi & Kairi Kuur, organisateurs du Milano Sumo Open en Italie et du K&F Sumo Open en Estonie
Sur le tournoi et son niveau :
Le tournoi est organisé par :
– Fausto Gobbi (Italie), médaille d’argent poids moyen aux Jeux Européens en 2007, et 4 fois champion d’Italie de judo.
– Kairi Kuur, championne du monde poids lourd 1999 et très souvent médaillée aux Jeux Européens et Mondiaux.
Représentant la France, nous n’avons eu en tout et pour tout qu’un seul participant : Jean-Philippe Cabral.
JPC a toujours combattu en poids léger et a montré sa passion et sa sportivité.
Il est un lutteur très correct et il a la vraie passion du sumo.
JPC veut toujours combattre en catégorie Open, suivant le vrai esprit du sumo, et il apprécie énormément le tachi-ai avec les meilleurs et plus lourds lutteurs du monde.
Après de nombreuses tentatives, JPC a obtenu la médaille de bronze à l’édition 2015, en combattant en poids moyen : son style est maintenant bien meilleur and nous sommes sûrs que cette médaille l’aidera de plus en plus.
Le plus important est que JPC soit un vrai lutteur de sumo et qu’il montre son esprit sumo sur le dohyo et dans la vie !
Tournament is organized by :
– Fausto Gobbi (Italy), silver in europen games 2007 in middleweight and 4 time Italian judo champion.
– Kairi Kuur (world champion in heavyweight 1999 and many time medallist in European and world games).
For France we have had from first edition only 1 participant : Jean Philippe Cabral.
JPC has always fight in lightweight and has shown his passion and fairness.
He is a very correct wrestler and has the real passion for Sumo.
JPC wants always fight in Open category, following the real sumo spirit and enjoys extremely the Tachi ai with best and biggest wrestlers of the world.
After many attempt, JPC has got the silver medal in edition 2015, fighting in middleweight category: his fighting style is now much better and we are sure that the medal will help him more and more.
Most important is that JPC is a real Sumo Wrestler and shows sumo spirit in every moving, in the Dohyo and in the life!
Paroles d’un champion :
Dan Kalbfleisch, 12 fois champion US de sumo et vainqueur du Milano Sumo Open.
En bonus retrouvez une interview de Jean-Philippe Cabral pour France Culture
J11 – Takanosho bat le nouvel ôzeki Onosato et reste dans la course au titre…
J10 – Kotozakura bat Tobizaru pour son 27e anniversaire et conserve sa première place L’ôzeki…
J9 – Hoshoryu et Kotozakura restent parmi les leaders L'ôzeki Hoshoryu a remporté une nouvelle…
J8 – Les ôzeki Kotozakura et Hoshoryu conservent leur avance après 8 jours de combat…
J7 - La défaite de l’ôzeki Hoshoryu surprend tout le monde Le Kyushu Bashô est…
J6 - Hoshoryu, invaincu, survit à une empoignade serrée contre Atamifuji L’ôzeki Hoshoryu a échappé…
This website uses cookies.
View Comments
Un grand bravo à Jean Philippe pour être arrivé second au Tournoi de Milan . C'est une très tres belle performance quand on sait qu'il n'y a pas de club d'entraînement de Sumo à Marseille . Comme toujours , il a fait preuve d'une détermination et d'un mental d'acier .
On est très fier de lui et sa fille Marie a beaucoup de chance d'avoir un papa comme lui !
Encore Bravo Jean Phi !!!!