Hakkaku est favori pour être le prochain président

Hakkaku est favori pour succéder à Kitanoumi

L’Association Japonaise de Sumo (NSK) a prévu de nommer son directeur général, Hakkaku, comme prochain président de l’organisation selon une source de la NSK qui déclare avoir fait son choix un jour avant le conseil d’administration.

Âgé de 52 ans, Hakkaku, ancien yokozuna Hokutoumi, a exercé en tant que président par intérim depuis la mort soudaine du président Kitanoumi lors du Grand Tournoi de Sumo de Kyushu en novembre dernier.

Après avoir atteint un consensus, le conseil d’administration va nommer un nouveau directeur jusqu’à la fin du Grand Tournoi de Sumo de printemps en mars. En avril 2014, le vice président Hakkaku a remplacé le président Kitanoumi atteint d’un cancer dans ces fonctions à la tête le ‘Association. Un membre du conseil a dit : « il n’y a pas d’objection » à Hakkaku, qui semble bénéficier d’un large soutien. Hakkuku devient ainsi le 13^ème président de la NSK, dont le premier à atteindre cette position au sein de l’ichimon Takasago (groupe des écuries).

La NSK a prévu de sélectionner ses candidats au poste pour fin janvier, ça sera ensuite au conseil d’administration d’élire son prochain président qui sera chargé d’administrer la NSK après le tournoi de mars. La sélection du président sera la dernière étape du processus.

Interview de Hakkaku (traduction de My Sumo Corner)

Q : Quel est votre état d’esprit à votre prise de fonction ?
Hakkaku rijichô : Je pourrai difficilement administrer seul la NSK. J’espère que l’ensemble des riji, à commencer par le directeur exécutif Oguruma oyakata, les rikishi et toute la communauté du sumô agiront de concert et joindront leurs effort au miens.

Q : La priorité de Kitanoumi rijichô était la qualité du sumô.
Hakkaku rijichô : C’est la chose essentielle et nous devons transmettre aux générations futures sa pensée. Quel que soit le nombre de spectateurs qui se déplacent, si on ne montre pas du bon sumô, le sumô n’y gagne rien. Nous devons penser à créer un environnement favorable aux rikishi afin qu’ils puissent montrer le meilleur d’eux-mêmes. Le sumô fait partie de notre culture traditionnelle, et nous devons le faire aimer au plus grand nombre.

Q : Qu’avez-vous appris de Kitanoumi rijichô ?
Hakkaku rijichô : Croire en les rikishi. Le sumô n’existe que grâce à eux. L’épouse de Kitanoumi rijichô m’a rapporté qu’avant de mourir, il lui a dit que tout allait si on travaillait dur en restant fidèle à ses valeurs. Je considère ces mots comme son testament et vais les graver dans mon esprit : je vais travailler dur en restant fidèle à mes valeurs.

Q : Il y a dix ans qu’un rikishi japonais n’a pas remporté de yûshô. Qu’est-ce qui pourrait mettre fin à cette situation ?
Hakkaku rijichô : Etranger ou japonais, à partir du moment où vous intégrez la NSK, vous êtes un rikishi. Ce que j’attends des rikishi japonais c’est qu’ils travaillent dur et développent leurs spécificités.

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