Les exercices d’endurance
Les exercices de souplesse
Les exercices de force
L’entrainement spécifique au combat
Les exercices de force
L’exercice de base d’un lutteur, pour prendre de la force est le «teppô » :
Il s’agit pour le rikishi de frapper le teppô, un gros pilier en bois, alternativement, avec chaque main, dans un mouvement énergique ; cela a pour but de renforcer les poignets, bras et épaules des lutteurs.
Certains se servent également du teppô pour s’entraîner à l’ atari, c’est-à-dire au choc entre deux lutteurs, en cognant le pilier avec leurs épaules, un peu comme des rugbymen ou des footballeurs américains le feraient pour s’entraîner à plaquer leur adversaire. Longtemps décriée, aujourd’hui sans doute trop largement pratiquée, la musculation est une activité essentielle pour faire acquérir de la force aux rikishi.
Peu de jeunes lutteurs ont les moyens de s’entraîner dans une salle de musculation, c’est quand ils atteignent le rang de titulaire (avec un salaire), qu’ils peuvent le faire. Ainsi, ils se contentent d’outils sommaires mis à la disposition de la heya pour eux.
Ainsi, les rikishi font énormément de pompes au sol, qui reste l’exercice de base pour se renforcer la cage thoracique et les bras ; des exercices de musculation avec des haltères (chaque heya en a quelques paires) pour les biceps, les triceps et les épaules ; enfin, pour se renforcer la zone des hanches, des cuisses et des lombaires, les lutteurs effectuent des « squats » (flexion de jambes), parfois avec des sacs de sable, parfois avec un rikishi sur leur dos…
Il est à noter que bon nombre de lutteurs très célèbres étaient également très forts et auraient pu aisément se reconvertir dans la force athlétique : Kirishima avait un squat de plus 300 kg, pour à peine 120 kg de poids de corps, Chiyonofuji développait couché plus de 200 kg, Konishiki passait plusieurs répétitions à la presse à cuisses, à plus de 700 kg (!) ; quant à Kaio, avec ses 100 kg de force de poigne était capable d’effectuer un soulevé de terre à plus de 300 kg.