L’appel des lutteurs
Avant le combat
Le tachi-ai
Le déroulement du combat
Le système du play-off
Règle des blessures
Les prix spéciaux et kin boshi
Les combats de sumo sont précédés de nombreux préparatifs avant l’affrontement. Tous les gestes sont codifiés et pour un novice peuvent se montrer déroutant. Explications sur le déroulement d’un combat.
Les matches de sumo se déroulent depuis les premières heures du matin jusqu’à six heures du soir. Chaque lutte compte pour la progression du rikishi dans le banzuke. Au début de la journée, ce sont les lutteurs des divisions inférieures qui combattent, souvent dans une salle vide et obscure. Les catégories inférieures ne passent que par moitié parce que cela durerait trop longtemps dans la journée. Du coup, ils ne font que 7 combats sur 15 jours de tournoi, alors que les deux divisions supérieures, jûryô et makuuchi, combattent réellement 15 fois, soit une fois par jour pendant 15 jours.
Le public et la télévision apparaissent vers trois heures de l’après-midi, dès l’arrivée des sekitori, et les places se remplissent durant les combats de jûryô et atteignent leur point culminant au musubi no ichiban. Le planning des luttes (torikumi hyô) est déterminé le matin pour le lendemain. Pour cela, de nombreux rikishi ont perdu leur combat du jour parce qu’ils pensaient trop au match du lendemain…
Avant que les lutteurs rentrent en scène le yobidashi, sorte de crieur public, appelle chaque lutteur sur le dohyô. Habillé en costume traditionnel, il ne porte pas le chon mage réservé aux lutteurs, mais tient à la main un grand éventail avec lequel il rythme ses annonces. La technique vocale utilisée tient à a fois du chant traditionnel japonais et de l’annonceur public. Le yobidashi, tourné vers le côté d’où vient le lutteur (est ou ouest), annonce son nom, son grade, la région ou le pays d’où il vient, et le nom de son écurie. Il commence toujours par le côté ouest et finit par le côté est, coté plus honorifique dans le sumo.
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