Makuuchi dohyô-iri
Yokozuna dohyô-iri
Soroi-bumi
Yumitori-shiki
Danpatsu-shiki
Il n’existe pas de sport plus imprégné de traditions que le sumo où de nombreuses cérémonies souvent liées au shintoïsme sont scrupuleusement respectées participant ainsi à sa beauté. Tour d’horizon des cérémonies les plus pratiquées.
Plusieurs cérémonies dans sumo professionnel rythment les tournois et la vie des lutteurs. Elles sont quelques fois très courtes, quelques fois plus longues, mais toujours spectaculaires.
C’est une cérémonie de présentation des rikishi de la plus haute division, les makuuchi, qui est faite tous les jours pendant les hon basho en préambule des combats de cette division.
La présentation se déroule en deux parties : la présentation des lutteurs du côté Ouest, puis ceux du côté Est. Les yokozuna ne participent pas à cette partie-là.
Dans l’allée Ouest qui mène au dohyô se rassemblent donc les lutteurs affectés au côté Ouest dans l’ordre du moins gradé (maegashira niveau 17) au plus gradé (ôzeki).
Les couleurs sont chatoyantes, les dessins souvent originaux. Ces keshô-mawashi coûtent très cher à ceux qui les financent. Celui-ci est constitué d’une grande pièce de soie allant de la taille aux chevilles du lutteur et couvrant uniquement l’avant. Sur cette pièce sont brodés au fil de soie, d’or et d’argent, le » logo » du lutteur ; c’est en fait la plupart du temps celui de son sponsor, société commerciale, association de supporters, ou collectivité locale.
Lorsqu’ils sont tous sur le dohyô, ils se retournent vers l’intérieur et effectuent une mini présentation tous en même temps. Ils redescendent ensuite du dohyô par le même endroit où ils sont arrivés et dans le même ordre. Les lutteurs du côté Est effectuent ensuite strictement la même présentation.
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