Banzuke
Yokozuna et Ozeki
Makuuchi
Jûryô
Le bas du classement
Pour les rikishi des divisions les plus basses, tout est différent : ils sont les tsukebito des sekitori, et, sous la férule de l’Okamisan (la femme de l’oyakata), ils sont chargés des basses besognes de la heya : faire les courses et la cuisine, assurer le ménage, la lessive et le nettoyage des locaux, tout ça bien sûr en plus des entraînements journaliers au cours desquels ils sont souvent les souffre-douleurs des rikishi les plus gradés.
Le repas est pris dans l’ordre des grades et les plus mal classés doivent se contenter de ce qui reste. Enfin, ils ne disposent pas du même « look » extérieur : ils ne peuvent porter qu’un simple chignon chon mage, pas de keshô-mawashi, un mawashi gris foncé pour les matchs et les exercices et un sagari souple.
La plupart des jeunes hommes voulant rejoindre le sumo commencent dès leur adolescence en maezumô, et mettent des années à accéder à makushita. Les champions scolaires ont un sursis, ils partent au bas du makushita. Les nouveaux rikishi ne travaillent pas que leur physique, et les nouvelles recrues suivent aussi une scolarité pendant six mois avec des matières comme l’anatomie, le droit, l’histoire et la culture du sumo, la calligraphie, et le shigin, une ancienne forme de chant.
Le gabarit minimum requis est de 1,73 m et 75 kg, mais les lutteurs n’ayant pas ces minimas doivent passer des tests supplémentaires. Plus récemment, les conditions ont été diminuées pour passer à 1,67 cm pour 67 kg.
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