Banzuke
Yokozuna et Ozeki
Makuuchi
Jûryô
Le bas du classement
Yokozuna et ôzeki
En général, quand un rikishi a atteint le rang de sekiwake, il doit être capable d’aligner régulièrement les kachi koshi, et il est courant de voir un sekiwake avec huit ou neuf luttes gagner sur un basho de 15 jours. Quand le lutteur arrive à obtenir plus de trente victoires en trois tournois, ou s’il reste en course pour le yûshô la deuxième semaine, et qu’en plus il renverse un yokozuna, la Nihon sumo Kyôkai peut alors envisager la promotion du sekiwake à ôzeki. (voir conditions de promotion).
Un des bénéfices du rang d’ôzeki est qu’il n’y a pas de relégation automatique en cas de make koshi ; pour redescendre en sekiwake, il faut deux basho consécutifs avec plus de défaites que de victoires. Si l’ancien ôzeki réussit 10 victoires dans le basho suivant, il est rétabli dans son rang d’ôzeki. Sinon, il redescendra encore et devra se relancer à la reconquête de son ancien rang comme s’il ne l’avait jamais été.
- Il y a toujours un minimum de deux ôzeki.
- Le rang de yokozuna est le plus haut.
Quand un ôzeki surclasse ses concurrents et commence à gagner régulièrement les yûshô , il est jugé par le Yokozuna Shingi Iinkai. S’il est recommandé au Riji-kai (Bureau des directeurs) de la sumo Kyôkai, ils examineront son cas. Dans la théorie, le comité regardera les résultats des trois derniers basho, le caractère du lutteur et son attitude face aux règles et traditions de la Sumo Kyôkai, et son respect envers les aînés. On estime aussi la qualité technique de son sumo. Sur les 45 derniers combats, 38 doivent être au minimum gagnés, et deux yûshô consécutifs sont exigés. (voir conditions de promotion).
Dans la pratique, un ôzeki qui gagne deux basho consécutif, a besoin d’une simple majorité au sein des membres du Yokozuna Shingi Iinkai. Si son score est seulement un peu court par rapport aux règles d’admission, alors il doit avoir une décision unanime. Si l’ôzeki n’est pas approuvé par Yokozuna Shingi Iinkai, la décision est ajournée jusqu’à ce que l’ôzeki atteigne de nouveau les performances demandées. Si le Riji-kai approuve ensuite la promotion, celle-ci sera officiellement et finalement décidée par le Banzuke Hensei Kaigi (Comité d’organisation des Rangs).
Il n’y a pas de nombre limite de yokozuna en activité, même si une limite pratique semble être cinq ou six ; durant l’année 1992, il n’y avait pas de yokozuna du tout.