Lexique du sumo

lexique du sumo illustré

Lexique du sumo illustré

 B – C – D – E – F – G – H – I – J – K – M – N – O – R – S – T – Y – Z

 

A
aki basho (秋場所) : 
Tournoi d’automne, cinquième de la saison qui se tient en septembre au Kokugikan à Tokyo.
atari 
(当たり) : 
Choc frontal des deux adversaires lors du tachi-ai.
azukari (預り) :
Une sorte de tirage au sort pour désigner le vainqueur d’un combat qui s’est soldé par un ex-aequo. Système abandonné en 1927 au profit du torinaoshi qui permet de refaire le match.
B
banzuke (番付) : 
Liste des lutteurs apprentis et titulaires classés par rang. Elle est calligraphiée 13 jours avant chaque tournoi (en savoir plus)
banzuke-gai (番付外) :
Les lutteurs qui ne sont pas encore classés dans le banzuke ou qui en sont sortis à cause d’une blessure ou autre raison de non-participation.
basho (場所) : 
Tournoi de sumo. Il y a 6 basho officiels par an, trois à Tokyo (janvier, mai et septembre) et trois autres en provinces (Osaka en mars, Nagoya en juillet et Fukuoka en novembre)
Dans une compétition officielle, il a sept ou quinze combats par lutteur en fonction de leur rang organisés sur une période de quinze jours. 
bintsuke
 (鬢付け油) :
Huile de camomille utilisée pour lisser la chevelure en chignon des lutteurs.
butsukari-keiko (ぶつかり稽古)
Exercice qui consiste, pour un rikishi, à pousser son partenaire, d’une limite à l’autre du dohyô, avec sa tête et ses mains (le partenaire est en position de résistance, et se contente de présenter son torse) ; cet exercice est poussé jusqu’à l’épuisement des lutteurs.  
C
chanko-nabe (ちゃんこ鍋) :
Menu typique des sumotoris très nutritif et consommé en grande quantité par les lutteurs. Il se présente sous la forme d’un ragoût constitué d’un bouillon auquel est ajouté des légumes variés ainsi que de la viande (principalement du poulet).  (en savoir plus).
chikara-mizu 
(力水) :
Eau de purification, utilisé dans le rituel de pré-combat qui permet au rikishi qui va lutter de se rincer la bouche. Cette eau est offerte soit par le lutteur vainqueur du combat précédent s’il est du même côté, soit par celui qui combattra après.
chiri-chôzu 
(塵浄水) :
Geste du rituel de pré-combat, consistant à frapper ses deux mains en position accroupie, puis d’étendre les bras horizontalement avec les paumes vers le bas, ensuite vers le haut.
chon mage 
(丁髷) :
Style de coiffure des lutteurs Sumô : cheveux lissés à l’huile et chignon plat qui revient vers l’avant.
D
danpatsu-shiki (断髪式) :
Cérémonie d’adieu ; Durant cette cérémonie, le chignon est coupé par les amis du lutteur (en savoir plus).

deshi
 (弟子) :
Lutteurs sumo des divisions inférieures (makushita et en dessous).
dewanoumi ichimon (出羽海一門) :
Le clan dewanoumi regroupe les heya : Dewanoumi, Kasugano, Tamanoi, Irumagawa, Chiganoura, Kitanoumi, Shikihide, Kise, Onoe, Fijishima, Musashigawa et Sakaigawa.
dohyô
 (土俵) :
Plate-forme faite en balles de paille recouverte d’argile tassée, constituant le « ring » où se déroule le combat.
dohyô-iri 
(土俵入り) :
Cérémonie de début des combats pour les divisions jûryô et makuuchi (en savoir plus).
E
ebanzuke (絵番付) :
Liste illustrée du classement, non-officielle.
eboshi 
(烏帽子) :
Chapeau des gyôji.
F
fukutate yobidashi (副立呼出) :
C’est le yobidashi (héraut) qui officie juste en dessous du tate yobidashi. Sur le banzuke, il occupe la seconde place la plus élevée et prend part pour l’appel des yokozuna.
fure daiko 
(触れ太鼓) :
Tambour joué la veille du début du tournoi dans les rues du quartier pour annoncer que le basho débutera le lendemain.
fusa (房) :
Nœuds décoratifs accrochés aux quatre coins du yakata, toit suspendu au-dessus du dohyô : rouge (aka-tai), vert (ao-busa), blanc (shiro-busa), noir (kuro-busa)
fusenpai (不戦敗) :
Une défaite par défaut pour celui qui ne comparait pas au combat prévu. Si un lutteur se retire du tournoi (blessures ou à la retraite), une défaite par défaut sera enregistrée contre lui le jour suivant, et une simple absence pour le reste.
fusenshô (不戦勝) :
Une victoire par défaut en raison de l’absence de l’adversaire. Le système a été créé à partir du tournoi de mai 1927. Après la question de Hitachiiwa Eitaro, le système a été modifié sous sa forme actuelle. Avant cela, une absence était tout simplement enregistrée pour les deux lutteurs, peu importe celui qui n’était pas présent.
G
gaijin (外人) :
Étranger ou toute personne n’étant pas née au Japon.
ginô-shô 
(技能賞) :
Prix de la meilleure technique donné à un lutteur au-dessous du rang ôzeki à la fin d’un tournoi.
gomeniwa(御免祝) :
Panneau en bois vertical disposé devant le lieu du tournoi pour y confirmer la tenue du basho.
gunbai (軍配) :
Éventail ovale en bois laqué utilisé par l’arbitre sur le dohyô.
gunbai dori (軍配通り) :
La décision suite à un mono-ii confirmant la décision initiale du gyoji. Littéralement, « selon le gunbai ».
gyôji 
(行司) :
Arbitre du dohyô ; il encourage les lutteurs pendant le combat, annonce le vainqueur et réajuste le mawashi s’il se dénoue (en savoir plus)
gyôji gunbai sashichigae (行司軍配差し違え) :
La décision suite à un mono-ii renverse la décision initiale du gyôji. Littéralement, « l’arbitre a pointé le gunbai incorrecte ».
H
hakkeyoi (はっけよい) :
La phrase est criée par le gyôji lors d’un combat, en particulier lorsque l’action est au point mort et que les lutteurs sont immobiles. Cela signifie, « Mettez un peu du votre ! »

hanamichi
 
(花道) :
Littéralement « le chemin de fleurs » sont les allées Est et Ouest menant des vestiaires au dohyô que les lutteurs empruntent.
hane daiko (跳ね太鼓) :
Tambour pratiqué tous les soirs de tournoi après le dernier combat pour clore la journée et inciter les spectateurs à revenir le lendemain. Pratiqué à 18 h 00 depuis la tourelle (yagura). Le jour de la finale les tambours du soir ne résonnent pas.
harite 
(張手) :
Gifles sur les joues.
haru basho 
(春場所) :
Tournoi de printemps, deuxième de la saison qui se tient en mars à Osaka.
hatsu basho 
(初場所) :

Premier tournoi de la saison qui se déroule en janvier au Kokugikan à Tokyo.
henka (変化) :
Faire un pas sur le côté pour éviter l’attaque généralement au tachi ai. Cette technique est fort peu appréciée surtout si elle est utilisée par les lutteurs de hauts rangs.
heya 
(部屋) :
« Écurie » de sumô professionnel (ou stable en anglais). Aux ordres d’un oyakata (ancien), elle est la seconde famille d’un rikishi, et organise sa vie de lutteur. Par extension, c’est aussi le bâtiment qui sert d’habitation et de salle d’entraînement aux lutteurs (voir la liste complète des heya)

higashi (東) :
Est (coté le plus prestigieux du banzuke) 
hiiki 
(ひいき) :
Supporters et mécènes. (tanimachi)
hikiwake (引分) :
Un tirage au sort. Commun dans le début du sumo, il est très rare maintenant.
hon-basho 
(本場所) :
Les six tournois officiels organisés tous les mois impairs. Seuls ces tournois comptent dans les scores officiels de chaque lutteur.

hoshitorihyô 
(星取り表) :
Schéma utilisé pour suivre les résultats des lutteurs.
hyôshigi 
(拍子木) :
Instruments de percussion en bois de cerisier utilisé pour rythmer les annonces du yobidashi.
I
ichimon (一門) :
Groupement des heya sous forme de clan issue généralement d’une même confrérie mère. En 2014 on comptait 6 ichimon : Dewanoumi, Nishonoseki, Tokitsukaze, Takasago, Isegahama et Takanohana. Jusqu’en 1965, les lutteurs de la même ichimon ne pouvaient pas se rencontrer lors d’un tournoi.
intai (引退) / intai-zumô (引退相撲) :
Retraite du monde du sumô.
isegahama ichimon (伊勢ヶ濱一門) :
Le clan isegahama regroupe les heya : Isegahama, Kasugayama, Oitekaze, Miyagino, Tomozuna, Asakayama et Asahiyama.
J
jonidan (序二段) :
Catégorie de lutteurs apprentis de second rang
jonokuchi 
(序ノ口) :
Catégorie de lutteurs apprentis de première division
jungyô 
(巡業) :
Tournée d’exhibition organisée entre les tournois réguliers. Ils aident à recruter de nouveaux lutteurs et permettent au public de voir les lutteurs de plus près. Les résultats des jungyô ne sont pas pris en compte dans le livre officiel. 
jun-yûshô 
(準優勝) :
Lutteur en course pour le titre de vainqueur du tournoi (yûshô). 
jûryô 
(十両) :
Deuxième division des lutteurs professionnels de Sumô. Avec les makuuchi, elle constitue les sekitori. Elle est composée de trente hommes.
K
kachi koshi (勝ち越し) :
Dans un tournoi, gagner un nombre de combats qui permettra toujours d’avoir plus de victoires que de défaites. Sur 15 combats par exemple, un lutteur est kachi-koshi lorsqu’il atteint 8 victoires. 
kadoban 
(角番) :
Situation critique d’un ôzeki après un make-koshi (plus de 8 défaites dans un tournoi) ; il peut perdre son titre au prochain make-koshi.
kami okuri no gi (神送りの儀) :
Cérémonie célébrée à la fin du dernier jour de chaque tournoi officiel où les nouvelles recrues soulèvent et projettent en l’air un arbitre pour bénir les dieux.
kanjin sumo (勧進相撲) :
Sumo pour solliciter des fonds pour des œuvres pieuses qui a évolué à partir d’environ le milieu de la période Muromachi (1336-1573).
kanreki dohyô-iri (還暦土俵入り) :
Cérémonie qui commémore les 60 ans d’un ancien yokozuna. Pour l’occasion, il revêt une tsuna rouge spécialement conçue à son attention. La cérémonie consiste à remonter sur le dohyô et à exécuter un doyhô-iri entouré de deux autres anciens yokozuna qui lui serviront d’assistant et de porteur de sabre. (lire l’article sur le kanreki dohyô-iri)
kantô-shô 
(敢闘賞) :
Prix du lutteur le plus courageux donné à un lutteur au-dessous du rang ôzeki à la fin d’un tournoi. (fighting spirit)
keiko 
(稽古) :
Entrainement des lutteurs dans la heya.
kenshô 
(懸賞) :
Prime remise au vainqueur d’un combat. Elle est matérialisée par un drapeau qui est présenté avant le combat.

kenshô kin(懸賞金) :
Prime remise par le gyôji au vainqueur d’un combat sponsorisé. Les enveloppes contiennent chacune la somme de 50 000 yens, il y a une enveloppe par drapeau.
keshô-mawashi 
(化粧回し) :
Tablier de parade brodé aux couleurs du rikishi (uniquement pour les jûryô et les makuuchi).
kettei-sen 
(決定戦) :
Système de play-off organisé en cas d’égalité au dernier jour du tournoi.
kimarite 
(決まり手) :
Liste des 82 prises reconnues pendant un combat de sumô (voir la liste complète des kimarite)
kinboshi 
(金星) :
« Etoile d’or » : victoire d’un maegashira sur un yokozuna.

kinshin (謹慎 ) :
Sanction constituée par une obligation à résidence à son domicile ou à la heya. Elle peut être accompagnée d’amende.
kiyome no shio 
(清めの塩) :
Rite de purification du dohyô : le lutteur lance une poignée de sel en l’air.
koenkai (後援会)
Groupes de soutiens officiels des heya qui financent et supportent des lutteurs sous la forme d’une contribution financière annuelle.
kokugi (国技) :
Les Japonais parlent de kokugi pour faire référence au sport national autrement dit, le sumo.
Kokugikan (国技館) :
Littéralement « hall du sport national » c’est le stade dédié à la pratique du sumo où se déroulent les tournois de Tokyo en janvier, mai et septembre. D’une capacité de 11 000 places, il est situé dans l’arrondissement de Sumida dans le quartier de Ryôgoku. Il abrite également les bureaux de la fédération nationale de sumo.
komusbui 
(小結) :
Champions du dernier rang du groupe des sanyaku, après les yokozuna, les ôzeki et les sekiwake.
koshikudake 
(腰砕け) :
Défaite par chute sans combat.
kôshô 
(公傷) :
Blessure officielle survenue lors d’un combat d’un hon-basho.
kusa zumo (草相撲) :
Forme moins formelle que le kanji sumo pratiqué dans les villages
Kyôkai 
(協会) / Nihon Sumô Kyôkai (日本相撲協会) :
Fédération Nationale de Sumô abrégée des fois NSK dont les bureaux se situent au Kokugikan à Tokyo. C’est la fédération japonaise du sumô professionnel qui gère les heya regroupant les lutteurs professionnels. En 1927 elle fusionne avec la fédération de sumo d’Ôsaka pour n’en former plus qu’une seule.
kyûjô 
(休場) :
Forfait sur blessure durant un tournoi.
M
maegashira (前頭) :
Première division des lutteurs professionnels constituant la division makuuchi avec les champions yokozuna, ôzeki et sanyaku.
maezumô 
(前相撲) :
Débutant dans le sumô.
make-koshi 
(負け越し) :
Dans un tournoi, avoir plus de défaites que de victoires. Sur 15 combats par exemple, un lutteur est make-koshi lorsqu’il atteint 8 défaites. 
makushita 
(幕下) :
Dernière division des lutteurs « aspirants » professionnels de sumô avant les catégories des « titulaires » : juryô et makuuchi.
makuuchi 
(幕内) :
Division supérieure des lutteurs de sumô « titulaires » regroupant les catégories san’yaku et maegashira.
maninonrei (満員御礼) :
Lorsqu’un à tournoi de sumo la salle est complète, un drapeau est hissé au-dessus du yakata vers 16h indiquant que toutes les places ont été vendues pour la journée. L’inscription signifie littéralement « salle comble ».
matawari 
(またわり) :
Exercice d’entraînement et d’assouplissement : grand écart facial ou écrasement facial.
matta 
(待った) :
Faux départ du combat : l’un des deux lutteurs n’a pas les deux mains au sol.
mawashi 
(廻し) :
Bande de tissu en soie pour les sekitori, serré autour des reins et dans l’entre-jambe des lutteurs. C’est le seul vêtement qu’ils portent durant le combat ; il constitue la seule prise solide possible pendant le combat (comment mettre un mawashi)
minarai 
(見習い) :
Ensemble des catégories apprenties dans le sumô.
musubi-no-ichiban 
(結びの一番) :
Dernier match dans une journée de tournoi. C’est en général le combat du yokozuna coté Est 
mizu-iri 
(水入り) :
Pause autorisée par le gyôji pendant un très long combat.

mono-ii (物言い) :
Remise en cause de la décision du gyôji par les shinpan.
N
natsu basho (夏場所) :
Tournoi d’été, troisième de la saison qui se tient en mai au Kokugikan à Tokyo
nekodamashi (猫騙し) :
Technique qui consiste à frapper dans ses mains devant le visage de son adversaire au moment du tachiai pour lui faire fermer les yeux un instant. Cette technique ne fait pas partie des kimarite officielles
nirami-ai (睨み合い) :
Phase de concentration avant le tachi-ai.
nishi 
(西) :
Ouest.
nishonoseki ichimon (二所ノ関一門) :
Le clan nishonoseki regroupe les heya : Sadogatake, Oguruma, Kataonami, Taganoura, Matsugane, Takadagawa, Minezaki et Shibatayama.
nobori(幟) :
bannières colorées disposées à l’entrée du stade de sumo pendant les tournois indiquant le nom des lutteurs ou d’une heya.
nodowa 
(喉輪)
 :

Prise sur la gorge de l’adversaire, main non serrée.
O
ô-ichô-mage (大銀杏髷) :
Cheveux arrangés en un chignon élaboré en forme de feuille de ginkgo des lutteurs de la division sekitori (jûryô et makuuchi) ; utilisé uniquement pendant les tournois et les grandes occasions.
oshi-zumô 
(押し相撲) :
Style de combat s’appuyant sur l’expulsion hors du dohyô en utilisant le poids du corps, souvent employé par des lutteurs très lourds.

oyakata (親方) :
Maître de sumô ; ancien rikishi chef d’une heya ou simplement formateur des jeunes lutteurs (comment devenir oyakata)
ôzeki (大関) :
Grand Champion (Grande barrière, littéralement), rang venant après le yokozuna et avant le sekiwake. Il est nommé par la fédération mais peut quand même être rétrogradé si ses résultats sont insuffisants.
R
rijichô (理事長) :
Président de la Nihon Sumô Kyôkai
riji (
理事) :
Directeurs de la Nihon Sumo Kyokai, qui compte neuf représentants.
rikishi 
(力士) :
Lutteur de sumô.
S
sagari (下がり) :
Ficelles de tissu attachées par-dessus le mawashi. Si elles sont amidonnées, elles signalent un lutteur de la division sekitori.
sandanme 
(三段目) :
Catégorie de lutteurs apprentis.
sanshô 
(三賞) :
Prix supplémentaires accordés lors des tournois : kantô-shô, ginô-shô et shukun-shô.
sanyaku 
(三役) :
Groupe de la division makuuchi dans lequel on retrouve les rangs des lutteurs : sekiwake, komusubi.

sekitori 
(関取) :
Lutteur sumô des divisions makuuchi et juryô.
sekiwake 
(関脇) :

Rang de grand champion venant après les yokozuna et les ôzeki.
senshûraku 
(千秋楽) :
Dernier jour des combats d’un tournoi.
sensu(扇子) 
Éventail en papier. Utilisé par les yobidashi pour appeler les lutteurs à monter sur le doyhô. Attention à ne pas confondre avec le gunbai des gyôji!
shihon-bashira 
(四本柱) :
Au départ, pilier des bords du dohyô. Cela désigne maintenant les quatre pompons  : vert (nord-est), rouge (sud-est), blanc (sud-ouest),et noir (nord-ouest).
shikiri 
(仕切り) :
Position de départ et rituel avant le tachi-ai.
shikiri-sen (仕切り線) :
Lignes blanches indiquant les positions de départ sur le dohyô, elles sont espacées de 70 cm.
shikishi (色紙) :
« Autographe » d’un rikishi constitué d’une plaque carrée sur laquelle le lutteur appose sa signature et l’empreinte de sa main en rouge (tegata).
shiko 
(四股) :
Exercice d’échauffement avant le combat. Le lutteur accroupi lève la jambe droite, puis la gauche.

shikona (四股名) :
Nom de combat porté par les rikishi – ce n’est en général pas leur nom d’état-civil.

shimekomi (締め込み) :
Autre nom du mawashi lorsqu’il est en soie (pour les sekitori).
shingitai (心技体)
On dit que les trois éléments clé du succès d’un sumotori sont le shin -心- (pensée, cœur, esprit), le gi -技-(art, technique) et le tai -体-(le corps, le physique). Souvent rassemblés pour former le terme de shingitai, Ce sont ces trois fondamentaux qui sont au cœur du sumôdô (la voie du sumo).
shinitai (死に体)
Signifiant littéralement « corps mort », c’est un terme utilisé pour décrire un lutteur qui n’était pas le premier à tomber ou à sortir du ring, mais qui n’avait aucune chance de gagner en raison de la position de sa chute.
shinji zumo (神事相撲)
Forme primitive de sumo qui était pratiquée par les cultivateurs de riz des périodes Yayoi et Kofun (-200 – 552) pour attirer la grâce divine et s’assurer de bonnes récoltes.
shinkyaku (伸脚)
Exercice d’assouplissement qui consiste à se mettre accroupi et étirer une jambe puis l’autre.

shinpan (審判) :
Juge du bord du dohyô ; il y en a 5 pendant les combats.

Shingi ou Yokozuna Shingi Iinkai (横綱審議委員会) :
Conseil de promotion des yokozuna.
shitaku beya (支度部屋) :
Salle de préparation (vestiaires) où les lutteurs se mettent en tenue, se font coiffer et attendent leur tour avant de rejoindre le dohyô.
shonichi 
(初日) :
Premier jour du tournoi.
shokkiri (初切) :
Démonstration de combat à but humoristique parodiant le sumo. Deux lutteurs de divisions inférieures expliquent sous forme de sketchs tout ce qui est interdit de faire lors des matchs. Le gyôji joue également le jeu.

shukun-shô (殊勲賞) :
Prix de la meilleure performance au cours d’un tournoi à un lutteur maegashira
sonkyo (蹲踞) :
Position accroupie avec les genoux écartés en équilibre sur la pointe des pieds et les mains posées sur les genoux. Cette position est effectuée en face-à-face avant le combat.
sumo jinku (相撲甚句) :
Le sumo jinku est un chant traditionnel du sumo qui parle du quotidien des lutteurs et qui vante les villes où on lieu les tournois. Le refrain est toujours : ~~ ♫ ah dosukoi, dosukoi! ♪ ~~
sumo sechie (相撲節会) :
Forme de sumo pratiqué devant la cour impériale durant la période Heian (794 – 1185) en même temps que le tir à l’arc et le tir à l’arc monté, l’un des trois sports « sechie » officiellement promulgués durant cette période.
suri-ashi ( 摺り足)
Exercice de souplesse consistant à avancer sans décoller les pieds au sol, en position mi-accroupie, jambes écartées et buste penché vers l’avant.
T
tachi-ai (立ち合い) :
Départ du combat.
tachimochi 
(太刀持ち) :
Porteur de sabre – un des deux assistants du yokozuna lors d’un dohyô-iri.
taiko (太鼓) :
Tambour japonais.
takanohana ichimon (貴乃花一門) :
Le clan takanohana regroupe les heya : Takanohana, Ôtake, Ônomatsu et Tatsunami.
takasago ichimon (高砂一門) :
Le clan takasago regroupe les heya : Takasago, Azumazeki, Nishikido, Kokonoe et Hakkaku.
tanimachi (タニマチ) :
Mécènes qui financent des sekitori. Le mot vient d’un quartier d’Osaka où au début du XXᵉ siècle un dentiste fan de sumo soignant gratuitement les lutteurs. Les tanimachi sont regroupés sous forme de clubs de fans et de supporters, ils contribuent aux revenus des sekitori.
tate yobidashi(立呼出) :
Il s’agit du yobidashi le plus important dans la hiérarchie. C’est lui qui annonce les yokozuna et qui officie lors des cérémonies comme le dohyô matsuri ou le yokozuna dohyô iri
tawara 
(俵) :
Limites du cercle sacré faites en paille de riz.
tegata 
(手形) :
Empreinte imprimée de la main des lutteurs.
teppô 
(鉄炮) :
Poteau de bois servant aux entraînements.
tomoe-sen 
(巴戦) :
Fin de tournoi avec trois adversaires à égalité ; le vainqueur est celui qui arrive à vaincre ses deux adversaires consécutivement.
tokitsukaze ichimon (時津風一門) :
Le clan tokitsukaze regroupe les heya : Tokitsukaze, Minato, Arashio, Isenoumi, Kagamiyama, Izutsu, Michinoku et Shikoroyama.
tokoyama 
(床山) :
Coiffeur des heya chargé de faire les mage (chon-mage et ô-ichô-mage) aux lutteurs.
torinaoshi 
(取り直し) :
Combat à recommencer après un ex-æquo.
torikumi-hyô 
(取り組み表) :
Planning des combats pour une journée dans un tournoi.
toshiyori kabu 
(年寄り株) :
Titre d’ancien acheté auprès de la Nihon Sumo Kyokai : limité à 105, il permet à un rikishi de rester dans le monde du sumô avec un titre de oyakata. Il se monnaie très cher (comment devenir oyakata)
tsukebito 
(付け人) :
Rikishi des divisions les plus basses, servant de valet aux sekitori des divisions supérieures.
tsuna 
(綱) :
Corde en coton blanc tressée agrémentée de découpages en papier ; elle est le symbole du yokozuna et portée par lui pendant les dohyô-iri.
tsuppari 
(突っ張り) :
Coups frappés avec le plat de la main sur le torse, quelques fois sur le visage.
tsuyuharai 
(露払い) :

Un des deux assistants du yokozuna lors d’un dohyô-iri.
Y
yagura (櫓) :
Tourelle de 16 mètres de haut située devant les stades de sumo. Les matins et les soirs, deux yobidashi font résonner le son des taiko (tambours) pendant la saison des tournois. Sur cette tourelle ordinairement construite en bambou (celle du Kokugikan est en métal) est fixé le banzuke du basho.
yagura daiko (太鼓) :
Pratique du tambour par les yobidashi en haut de la tourelle (yagura) les matins pour annoncer le début des combats et à la fin de la journée pour inciter les spectateurs à venir le lendemain. Il ne résonne pas le dernier jour.

yakata
 
(やかた) :
Toit suspendu au-dessus du dohyô décoré avec les fusa.

yobidashi (呼び出し) :
Présentateur officiel des combats pendant le tournoi.
yokozuna 
(横綱) :
Champion Suprême – Rang le plus haut dans la hiérarchie du sumô. Décerné par la fédération, le lutteur le porte alors jusqu’à sa retraite du sumô (voir la liste complète des yokozuna).

yokozuna dohyô iri (横綱土俵入り) :
Cérémonie qui se tient avant les combats des lutteurs en makuuchi. À cette occasion, le yokuzuna accompagné de deux assistants (dont l’un tient un sabre) exécute des mouvements précis dont les fameux shiko. Pour cette cérémonie, le yokozuna porte la tsuna.
yose daiko (寄せ太鼓) :
Tambour pratiqué le matin pour annoncer l’ouverture de la journée. Pratiqué tous les matins à 8 h 00 depuis la tourelle (yagura).
yotsu-zumô 
(四つ相撲) :
Style de combat s’appuyant sur le déséquilibre de l’adversaire par prise du mawashi au corps à corps.
yûshô 
(優勝) :
Vainqueur d’un tournoi.
yumitori-shiki 
(弓取り式) :

Cérémonie de l’arc en fin de journée de tournoi.
Z
zabuton (座布団) :
Coussin utilisé pour s’asseoir par terre autour du dohyô ; il est jeté par les spectateurs sur le dohyô en cas de grand combat si un yokozuna perd son combat contre un lutteur de rang inférieur.

zenshô-yûshô (全勝優勝) :
Tournoi gagné sans aucune défaite (15 victoires)