L’alimentation des rikishi
La journée alimentaire type
La préparation du Chanko-nabe
La recette du Chanko nabe
Ingrédients : (pour 1 rikishi) (recette que j’ai transposée de manière « occidentale », tout en conservant les ingrédients japonais.)
– 1 poulet entier
– 4 blancs de poulet (escalope)
– 1 gros Daikon (un mélange entre le radis et le navet)
– 4 grosses pommes de terre en tranches.
– 1 gros oignon émincé
– 2 gousses d’ail
– une dizaine de champignons shiitake coupés en morceaux
– 1 carotte en rondelles
– une dizaine de tranches épaisses de tofu, frites.
– 1 chou « Choy » entier
– une tasse de sauce de soja
– 2 cuillères à soupe de sel
– une tasse de saké doux (mirin)
Le Découper le poulet entier, le faire frire dans beaucoup d’huile d’arachide, et se servir du saké et de l’eau pour en faire un bouillon.
À part, dans une grosse casserole, faire bouillir, une dizaine de minutes, les pommes de terre, le chou et le radis Daikon.
Puis verser de l’huile dans la marmite qui servira au chanko, faire revenir très rapidement les blancs de poulet coupés en fines tranches, ensuite rajouter la carotte, les champignons, l’ail et l’oignon, le tofu, verser une grosse partie du bouillon et faire cuire un bon quart-d’heure.
Ajoutez ensuite les pommes de terre, daikon et chou, rajouter du bouillon, assaisonner avec le sel et la sauce au soja, et continuer la cuisson encore 5 à 10 minutes.
Le chanko doit se présenter de manière compacte, mais néanmoins liquide, donc ne pas hésiter à rajouter du bouillon.
Voilà !! Bon appétit !!
Si vous êtes de passage au Japon, n’hésitez pas à vous rendre dans un restaurant de [tooltip text="chanko nabe" gravity="n"] Menu typique des lutteurs. Très nutritif, il est servi de trois à cinq fois par jour par les heya à leurs protégés. (ちゃんこ鍋)">chanko nabe (ちゃんこ鍋) que l’on peut trouver un peu partout dans le pays, mais où la concentration la plus importante (et sans doute les meilleurs également) sont situés dans le quartier de Ryôgoku, principalement autour de la gare. Facile à repérer grâce à leurs façades souvent décorées d’éléments invoquant le monde du sumo (drapeaux, banzuke, estampes de lutteurs…) vous pourrez découvrir cette cuisine traditionnelle tout en vous immergeant dans l’ambiance de ce sport.
Bon à savoir : pendant les tournois qui se tiennent au Kokugikan, vous pourrez déguster jusqu’à 16 h en sous-sol et pour une somme modique (250 yens) un chanko artisanal fidèle aux recettes des heya. Ne passez pas à côté !
Le Kokugikan vend également des bouillons de chanko déjà préparés ainsi que des livres de recettes (en japonais seulement) pour cuisiner vous-même votre plat à la maison. Les bouillons sont aussi en vendus dans les supermarchés un peu partout au Japon.
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