L’alimentation des rikishi
La journée alimentaire type
La préparation du Chanko-nabe
La recette du Chanko nabe
Pendant longtemps, les protéines de base du chanko étaient fournies par le poulet et le tofu, et non par du bœuf ou du porc, par exemple ; selon une vieille superstition, un lutteur qui mange un animal à quatre pattes, tombe à quatre pattes sur le dohyô, ce qui est une façon humiliante de perdre.
De même, le poisson n’était que rarement utilisé, car un animal qui n’a ni jambes ni bras, peut porter malheur aux rikishi, qui ont tant besoin de leurs membres pour lutter.
Toutes ces superstitions sont depuis longtemps tombées en désuétude, et désormais, les lutteurs consomment tout type de viandes.
Ainsi, pour un repas, le lutteur consommera le chanko que je vais décrire, accompagné d’une énorme quantité de riz (parfois de nouilles), de divers « amuse-gueules » (beignets de poissons, boulettes de viande, pâté de tofu, gâteau de riz, bouillon de nouille…etc), et de boissons sucrées (jus de fruit, sodas..).
Le chanko est donc une espèce de ragoût, très gras et très salé, pour aider les lutteurs à assimiler une énorme quantité de riz.
Cependant, ce chanko reste assez équilibré au niveau des ingrédients (beaucoup de fibres, peu de graisses solides.)
Documentaire sur la préparation du chanko nabe à la Takasago beya diffusé sur Cuisine TV :
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