L’alimentation des rikishi
La journée alimentaire type
La préparation du Chanko-nabe
La recette du Chanko nabe
L’entraînement du rikishi, le keiko, commence dès l’aube (et à jeun), à partir de cinq heures, pour se terminer vers onze heures.
À ce début de journée succède une période « hygiénique » (le passage chez le « tooltip text= »tokoyama » gravity= »n »]Coiffeur des heya chargé de faire les mage (chon-mage et ô-ichô-mage) aux lutteurs (床山)[/tooltip] », c’est-à-dire le coiffeur, le bain…), ainsi que la préparation, pour les apprentis, du chanko nabe.
À ce moment-là, le lutteur n’a toujours rien consommé de la journée.
Le premier chanko est donc servi vers midi, le service s’effectuant de manière hiérarchique (les titulaires mangent en premier, les non-gradés se contentant ensuite des restes).
Ce premier repas est suivi d’une sieste jusqu’au milieu de l’après-midi. Cette méthode permet de faire circuler lentement la nourriture dans leur organisme, et par la même, de prendre du poids et du gras.
Le second repas suit la même démarche. Pris le soir, vers 19-21 heures, il précède la nuit de sommeil, et favorise également la prise de poids.
En moyenne, un rikishi consomme entre 8.000 et 10.000 calories par jour (cela correspond à avaler, dans une journée, une vingtaine de gros hamburgers !)
Cependant, ce système de deux repas par jour, ne suffit pas pour tous les lutteurs.
Il convient de distinguer rapidement les trois types de métabolismes dominant chez l’être humain :
C’est ce dernier type qui nous intéresse, car le lutteur sumo présente toutes les caractéristiques de l’endomorphe :
Ainsi, pour le lutteur endomorphe type, ce régime est parfaitement adapté ; il est à noter que des rikishi tels Konishiki ou Kotonowaka, ne consomment (ou consommaient), qu’un seul repas par jour (en général le soir).
Un nombre important de rikishi haut gradés rentrent dans cette catégorie ecto-mésomorphes, donc il n’y a pas de fatalité (Asashoryu, Takamisakari, Takanoyama, etc.)
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